Henri Marchal
Henri Marchal " អ្នកជួសជុលប្រាសាទបន្ទាយស្រី"
né le 24 juin 1876 à Paris et décédé le 10 avril 1970 à Siem Reap Cambodge, est un architecte français affecté à la Conservation d’Angkor et Membre de l’École française d’Extrême-Orient (EFEO).
En 1933 il succède ainsi à Henri Parmentier, son grand ami, sur les chantiers de restauration des sites cham et Khmer.
Il participa pendant quarante ans aux chantiers de restauration d’Angkor, en particulier du temple du Baphuon.
Bernard-Philippe Groslier (1926-1986) lui succède mais longtemps plus tard en 1960.
Biographie
Il est alors nommé Conservateur-adjoint du musée de l’École Française d’Extrême Orient (EFEO) à Phnom Penh En 1912, il fut dépêché à Saigon, comme Inspecteur des bâtiments civils de Cochinchine.
Angkor
À la suite du décès de Jean Commaille (tué par des bandits alors qu’il portait la paie des salariés), en 1916 il fut nommé à Angkor pour assurer la direction de la Conservation d’Angkor pour EFEO.
Il poursuivit le travail de déblaiement sur Angkor Vat et l’excavation des principaux bâtiments de la place centrale Angkor Thom. Baphuon, Bayon, Phimeanakas, Preah Pithu, Palais Royal).
En 1919 Henri Marchal fut nommé membre permanent de EFEO et "Conservateur d’Angkor".
Ensuite il commença aussi le débroussaillage et le déblaiement des autres monuments à la périphérie d’Angkor Thom : Ta Prohm (en 1920), Preah Khan, Neak Pean, Phnom Bakheng (1922–1929), Prasat Kravan (avec Henri Parmentier et Victor Goloubew) et Banteay Srei parmi d’autres.
L’Inde et retour à Angkor
En 1930, il partit à Java pour apprendre les principes de l’anastylose, organisés par le service archéologique des Indes Orientales Néerlandaises, conscient des limites des méthodes utilisées précédemment à Angkor.
À son retour au Cambodge, il décide d’appliquer ces méthodes d’anastylose pour la première fois à Angkor au temple de Banteay Srei. La restauration fut réalisée avec succès et fut unanimement reconnue.
Succession d’Henri Parmentier
En 1933, il laissa le bureau de la Conservation d’Angkor pour remplacer Henri Parmentier comme Chef du service d’archéologie de EFEO.
Mais il reprit la charge de Conservateur d’ Angkor de 1935 à 1937 (à cause du suicide de Georges Trouvé).
Puis en 1947, il remplace Maurice Glaize jusqu’en 1953. À cette époque, il avait plus de trente cinq ans de service et dans une interview au The New York Times il confia que « le travail devenait trop dur pour moi » !!!
Pendant ce temps en 1938, en route pour la France, il visite l’Inde et Ceylan, qu’il décit dans "Souvenirs d’un Conservateur", et avant de revenir à Angkor il mena une mission archéologique à Arikamedu (appelée Virampatnam par les Français), à Pondichery.
De 1948 à 1953, il dirigea les travaux de restauration des bâtiments situés sur la route Ouest d’Angkor Wat, de Baphuon (1948), Banteay Srei, Preah Khan et Thommanon (1950).
Laos
Puis de 1954 à 1957, Henri Marchal fut nommé conseiller technique des monuments historiques et Chef du Département des travaux publics du nouveaux Royaume du Laos.
Retraite au Cambodge
Son attachement pour la civilisation Khmer et surtout pour Angkor et pour le Cambodge a décidé de son choix de rester à Siem Reap à sa retraite qu’il prit en 1957, et ce, jusqu’à sa disparition le 10 avril 1970 à son domicile âgé de 94 ans.