Paris 2024, Gymnastique artistique
La Fédération Internationale de Gymnastique artistique est la plus ancienne des organisations sportives internationales au monde : elle a vu le jour en 1881. Et pour cause, la gymnastique est un sport très ancien, qui a des racines remontant à l’Antiquité. Elle était à l’époque recommandée par les philosophes afin d’allier le développement du corps à celui de l’esprit. Le 19e siècle a marqué le regain en popularité de la gymnastique, les compétitions se multipliant, avec en point d’orgue la rénovation des Jeux Olympiques, à Athènes en 1896.
La gymnastique artistique comporte des compétitions individuelles par agrès, ainsi que des concours individuels et par équipe sur l’ensemble des agrès. Les différents agrès sollicitent chacun des qualités spécifiques, et sont : les exercices au sol, le cheval d’arçons, les anneaux, le saut de cheval, les barres parallèles et la barre fixe pour les hommes, ainsi que le saut de cheval, les barres asymétriques, la poutre et les exercices au sol pour les femmes. Dans ces différents exercices, spectaculaires, les figures et enchaînement demandent force, agilité, coordination et vitesse aux athlètes.
Jusqu’en 2004, les notations s’effectuaient sur un maximum de 10 points, mais à partir de 2005 le mode de notation change pour une combinaison entre une note « D » (difficulté et contenu de l’exercice) et une note « E » d’exécution, afin de permettre une plus grande différenciation entre les notations des athlètes. La réflexion autour d’un changement de notation a débuté lors des Jeux de 1976, où une gymnaste roumaine, Nadia Comaneci, obtenait pour la première fois de l’histoire un score parfait de 10.