LMJ- Cap St-Jacq. Octobre 1908
Les cartes qui suivent nous ont été prêtées par le petit-fils de Louis.
Ces cartes sont un maillon important de ce "roman". On y découvre un Louis transformé, radieux et aimant. Il ne broie plus le noir, il envisage un avenir. Il a trouvé l’âme sœur, Jeanne.
14 octobre 1908
Petite jeanne bien chère,
Je t’ai envoyé, dans la lettre que j’ai écrite à tes parents, une carte postale représentant la baie de Cap Saint-Jacques. Je t’envoie ici le complément de cette carte, représentant le restant de la place. Les 2 cartes accolées forment un tout te donnant une idée du pays ou je suis !. La maison, surmontée d’une croix est celle ou habite avec 2 de ses camarades, celui qui t’a donné son cœur.
Plus tendres baisers. Louis
Ma bien chère Jeanne,
J’avais fait un beau rêve autrefois, j’avais fondé un foyer à moi, où j’oubliais les vicissitudes de la vie, dans une atmosphère de tendresse et de confiance.
Grâce à toi, ce rêve tend à la réalité ! Comment te remercier assez pour tout le bonheur que tu me donnes ? en t’adorant comme il convient et en écartant de la vie tous les malheurs qui, comme les cailloux de la route, émaillent le chemin de l’existence. Puisse cet idéal se réaliser bientôt. Louis
28 octobre 1908
Cap, le 28 octobre 1908
Pour te faire plus amples connaissances avec le pays que j’habite, je t’envoie cette vue représentant l’entrée du camp des tirailleurs. C’est par là que tous les matins passe celui qui t’aime de tout son cœur et dont tu détiens toutes les pensées.
Louis