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  • 1950, Scènes de vie Lire la suite de «1950, Scènes de vie »

    Ces deux cartes postales en noir et blanc captent l’essence des rythmes contrastés de la vie vietnamienne dans les années 1950, entre l’agitation des villes et la quiétude des campagnes.
    À la ville :
    Sur la première carte, un marché s’anime autour d’étals chargés de fruits exotiques. On devine, les formes caractéristiques du pitaya (ou fruit du dragon) et du kumquat, symboles de la richesse agricole du pays. Les visages, laissent transparaître des sourires et des échanges, rappelant le rôle central des marchés dans la vie sociale et économique du Vietnam.
    À la campagne :
    La seconde (…)

  • Angkor, Vishnou ou BouddhaLire la suite de «Angkor, Vishnou ou Bouddha»

    Deux grandes religions d’origine indienne, l’hindouisme et le bouddhisme ont été adopté dans le Cambodge ancien.
    Vishnou et Shiva, pour l’hindouisme, le Bouddha pour le bouddhisme ont bénéficié tour à tour de la faveur royale.
    À l’époque angkorienne tous les grands rois khmers ont eu pour déité d’élection Shiva. En lui s’incarnaient idéalement des notions de souveraineté et de prospérité du pays tout entier.
    À l’époque du roi Surya Arman II ce rôle fut assumé par Vishnou et sous un règne majeur, celui de Jaya Arman VII, c’est le bouddha qui devient la figure spirituelle prééminente (…)

  • 1950, Saïgon, ville au fil de l’eauLire la suite de «1950, Saïgon, ville au fil de l’eau»

    Saïgon, ville au fil de l’eau… et quelle eau !
    Saïgon, s’épanouit au bord de la rivière qui lui a donné son nom. Longue de 225 km, la rivière de Saïgon prend sa source près de Phum Daung, au sud-est du Cambodge, avant de traverser la ville et de se jeter dans le fleuve Soài Rạp, puis dans la mer de Chine méridionale. Artère vitale, elle a vu défiler l’histoire : dès février 1859, les premiers navires militaires français – corvettes et canonnières – remontent son cours lors de la campagne de Cochinchine, marquant le début de la présence française. Le port, officiellement ouvert au (…)

  • 1950, Saïgon, Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception.Lire la suite de «1950, Saïgon, Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception.»

    La Cathédrale Notre-Dame de Saïgon, porte officiellement le nom de Basilique Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception.
    Symbole emblématique de l’héritage colonial français, sa construction débuta en 1863 pour s’achever sept ans plus tard, en 1880. Dès son achèvement, elle fut solennellement consacrée, marquant ainsi son entrée dans l’histoire religieuse et culturelle de la région.
    Avec ses 91 mètres de longueur, ses 35,5 mètres de largeur et ses deux clochers s’élevant à 58 mètres – les plus hauts du Vietnam à l’époque –, la cathédrale impressionne par ses proportions (…)

  • 1950, Saïgon, Hôtel de ville pavoisé, Bảo ĐạiLire la suite de «1950, Saïgon, Hôtel de ville pavoisé, Bảo Đại»

    Lors de l’acquisition de cette carte, un détail m’a immédiatement interpellée : « Cette tête te dit quelque chose ? » En effet, la date d’expédition, 1951, ne m’a pas tout de suite mise sur la voie…
    Mais oui, mais c’est bien sur ! Il s’agissait de Bảo Đại.
    Suite à la proclamation de l’Etat du Vietnam du 2 juillet 1949, les territoires de la Cochinchine, de l’Annam et du Tonkin sont réunifiés dans un même Etat ayant pour chef Bảo Đại. Dans ce contexte, une cérémonie de passation de pouvoirs se déroule à l’hôtel de ville de Saigon. Les autorités françaises, représentées par M. Pignon, (…)

  • 1950, Saïgon, Boulevard CharnerLire la suite de «1950, Saïgon, Boulevard Charner»

    Le Boulevard Charner, d’une longueur de 700 mètres, occupait l’emplacement d’un canal qui existait déjà à l’arrivée des Français. Ce canal s’étendait de la mairie jusqu’à la rivière. Peu avant son terminus, il était coupé par le canal Gallimard, qui devint plus tard le Boulevard Bonard.
    Le « Grand Canal » ou « Canal Charner » était encadré par deux rues qui portaient initialement le numéro 18. Par la suite, celle située sur la rive droite (sud-ouest) fut nommée rue Charner, tandis que celle sur la rive gauche (nord-est) devint la rue Rigault-de-Genouilly, comme mentionné dans le « (…)