Cap Saint-Jacques ?
Pour le commandement une base,
Pour l’aviateur une piste,
Pour le militaire en garnison à Saïgon un week-end à la plage,
Pour le Sapeur un énorme chantier avec tout ce que cela représente de travail et de soucis.
Lorsque le commandement décida après les accords de Genève de faire du Cap Saint-Jacques la base de repli du corps expéditionnaire, c’était une presqu’ile de sable et de lagunes. A la fin de 1955, avait sa piste accessible aux B.26 et ses installations aériennes, ses appontements, des cantonnements pour 20.000 hommes, les ateliers et installations (…)
Toujours plus ...
1950, La ville de Cap Saint-Jacques 1950, Saïgon, la pointe des blagueurs (port) La pointe des blagueurs se veut un lieu de rencontres, de discussions et d’échanges entre marchands, commerçants et clients.
Devant le Café de la "Pointe des Blagueurs", on pouvait voir des sampans et des jonques de haute mer, ainsi qu’une station-service Mobil. De cet établissement, on pouvait rêver en observant les paquebots arriver ou partir depuis le quai des "Messageries Maritimes", en face de ce restaurant. La terrasse s’avançait sur le confluent de la rivière de Saïgon et de l’arroyo chinois.
Les Saïgonnais avaient l’habitude de prendre, le dimanche, un verre ou une collation (…)1950, Hongay, Quang Yen Ces deux cartes nous montrent le village indigène de Hongay.
Hongay se situe au bord de la mer de Chine, dans le golfe du Tonkin. Quang Yen est une ville située sur le fleuve qui se jette dans le golfe du Tonkin, en mer de Chine.
Sur la carte ci-dessous, Quang Yen est dénommé Quang An, et Hongay est nommé Hon Gai.
Hongay est plus connu comme ville minière que comme ville balnéaire.
La confusion des éditions Pc Paris est très certainement due à leur manque de photographes et de journalistes locaux en lien direct avec Pc Paris.1950, Cap saint Jacques Le Cap Saint-Jacques est situé à l’extrémité d’une petite péninsule, à 125 km au sud-est de Saïgon, à l’embouchure du fleuve Donnaï (Dong Nai). Ce lieu doit son nom aux navigateurs portugais qui, passant le long de cette côte au XVe siècle, l’appelèrent Saint-Jacques.
Paul Doumer, Gouverneur général de l’Indochine de 1897 à 1902, fit construire un manoir, la Villa Blanche (en vietnamien : Bach Dinh), qui reste encore aujourd’hui le repère visuel emblématique de Cap Saint-Jacques, connu aujourd’hui sous le nom de Vung Tàu.
Pendant des décennies, le Cap Saint-Jacques fut le point de (…)1950, Les Moïs Les minorités des hauts plateaux, les Moïs
Les hauts plateaux du Vietnam, sont une région montagneuse située au centre sud du pays. Cette zone abrite plusieurs groupes ethniques minoritaires.
Parmi ces groupes, certains étaient autrefois appelés "moîs" ou "sauvages" par les habitants autochtones des plaines. Ces termes reflétaient souvent une méconnaissance et un manque de compréhension envers ces communautés qui vivaient dans des régions reculées et difficiles d’accès. Les "mois" sont en réalité des groupes ethniques distincts, chacun avec sa propre langue, culture et traditions. (…)1950, D’un port à l’autre, Haïphong, Nord Vietnam Après avoir visité Saïgon dans le sud, notre voyage nous mène à Haïphong, située au nord du Vietnam.
Haïphong, située dans le delta du Fleuve Rouge, est la troisième plus grande ville du Vietnam et l’un des trois principaux ports du pays. Le port de Haïphong, qui s’étend le long de la rivière Cấm, est divisé en trois quais principaux : Hoang Dieu (le terminal central), situé près du centre-ville, Chua Ve et Dinh Vu, tous deux situés plus en aval à l’est.
Les Français surnommaient Haïphong la « Venise du Tonkin ». Lorsqu’elle fut conquise par les Français, elle devint leur base navale (…)